Par Sennen, dit "Le Barde Grivois". Éditions Fadour, 750 après l’Aédon.

Ah! la salope

C'était une fillette qui s'appelait Suzon (bis)
Et qui aimait à rire avec tous les garçons

Ah! la salope!
Va laver ton cul, malpropre
Car il n'est pas propre, tirelire
Car il n'est pas propre, tirelin
Car il n'est pas propre, tirelire
Car il n'est pas propre, tirelin

Et elle aimait à rire avec tous les garçons (bis)
Mais à force de rire son ventre devint rond

Sa mère lui demande : qui t'as fait ça Suzon?

C'est le garde-barrière, par derrière la maison

Il m'a mit dans le cul, un gros bâton tout rond

Au bout il y avait de la crème, ah bon dieu qu'c'était bon

Le roi Dagobert

Le bon roi Dagobert, baisait à tort et à travers (bis)
Le bon St-Élois, lui dit "Oh, mon roi!"
"Votre majesté vas se fatiguer"
"Cochon!" lui dit le roi, "Tu voudrais bien foutre pour moi!" (bis)

Le bon roi Dagobert, enfilait les femmes à l’envers (bis)
Le bon St-Élois, lui dit "Oh, mon roi!"
"Mais vous êtes entré du mauvais côté"
"Crétin!" lui dit le roi, "L’envers vaut autant que l’endroit!" (bis)

Le bon roi Dagobert, s’promenait toujours la queue à l’air (bis)
Le bon St-Élois, lui dit "Oh, mon roi!"
"Au mois de décembre, 'faut rentrer son membre"
Le roi lui dit, très fier : "Rien ne vaut le vit au grand air!" (bis)

Le bon roi Dagobert, a toujours bandé comme un cerf (bis)
Le bon St-Élois, lui dit "Oh, mon roi!"
"On voit votre gland, ce n’est pas élégant"
Le roi dit aussitôt "Bon, j’vais y accrocher mon chapeau!" (bis)

Le bon roi Dagobert, était demeuré très primaire (bis)
Le bon St-Élois, lui dit "Oh, mon roi!"
"Dites-moi au moins combien font un et un"
Il gueula comme un bœuf : "Un et un ça fait soixante-neuf!" (bis)

Le bon roi Dagobert, se faisait sucer au dessert (bis)
La reine fort choquée, lui dit "C’est assez!"
"Devant tout l’palais, c’est vraiment très laid!"
Le roi lui dit : "Souveraine, on n’doit pas parler la bouche pleine!" (bis)

Le bon roi Dagobert, sur son lit d’mort fit cette prière (bis)
Mon bon St-Élois, je voudrais, ma foi
Que l’on mit à part, mon grand braquemart
Il servira d’ailleurs, de sceptre à tout mes successeurs! (bis)

Le curé de Paris

Je vais vous conter l'histoire du bon curé de Paris (bis)
Du bon cul, oui oui
Du bon cul, la la
Du bon curé de Paris
(bis)

Il aime une belle bergère pour son troupeau de moutons

Il aime une cuisinière pour ses festins gargantuesques

Il aime une paysanne pour ses singularités

Il aime une couturière, il la fournit en tissus

Il aime la botanique, il en cultive les fleurs

Chaque fois qu'il dit sa messe, son grand vicaire le suit

Chaque fois qu'il monte en chaire, tire un coupable d'enfer

Quand l’garçon apporte l’encens, il le suspend à l’autel

Il possède une rivière, au bord d’elle, il se complait

En traversant la rivière, il a manqué se noyer (bis)
Sens moi l’cul, oui oui
Sens moi l’cul, la la
Sans moi l’curé s’rait noyé
(bis)

Il confesse les filles de joie, qui ont mal occupé leur vie (bis)
Mal au cul, oui oui
Mal au cul, la la
Qui ont mal occupé leur vie
(bis)

Le héros de cette histoire, c’est Pinaud, curé de Paris (bis)
Pine au cul, oui oui
Pine au cul, la la
Pinaud, curé de Paris
(bis)

Le grenadier de Flandre

C'était un grenadier qui revenait de Flandre (bis)
Qu'était si mal vêtu qu'on y voyait son membre

Le tambour bat
La générale
La générale bat
Ne l'entendez-vous pas?
La générale bat
Le régiment s'en va

Qu'était si mal vêtu qu'on y voyait son membre (bis)
Un' dam' de charité l' fit monter dans sa chambre

Allum' cinq, six fagots pour réchauffer le membre

Quand le membre fut chaud, il se mit à s'étendre

Aussi long que le bras, aussi gros que la jambe

"Dis-moi, beau grenadier, à quoi te sert ce membre?"

Il me sert à pisser quand l'envie m'en vient prendre

Et aussi à baiser quand l'occasion s' présente

Eh bien! beau grenadier fous-le moi donc dans l' ventre

Ah! non, non, non, Madame, j'aurais peur de vous fendre

Fendue ou non fendue, il faut que tout y entre!

S'il en reste un p'tit bout, ce s'ra pour la servante

S'il n'en rest' pas du tout, ell' se bross'ra le ventre

Elle ira dir' partout: "Madame est un' gourmande"

Quand y a d' la viand' chez nous, ell' se fout tout dans l' ventre

Trou du cul, champignon, tabatière

Du haut d'une montagne
Trou du cul, champignon, tabatière,
Du haut d'une montagne,

Descendait un gros cul...
Descendait un gros cul...
Descendait un gros cul...

Un gros curé d'campagne,
Accompagné d'son vit...

D'son vicaire général,
Qui tenait son gros bout...

Son gros bouquin d'prières,
Pour s'en aller au con...

Au confessionnal,
Pour y tirer un coup...

Un coupable d'enfer,
Qui avait trop pété...

Trop été au bordel,
Et que l'diable attendait...

La valse des putes Les Murènes

La toute première, munie d’une pomme
Fit faire le singe à son homme
Et depuis ce temps, cette côte d’Adam
Sert à donner du bon temps

Je lève ma chopine bien haut
Pour ces femmes aux plaisirs horizontaux
À la santé, je bois
Aux braves paillasses à soldats

Quand j’étais un sombre puceau
Saoul dans le port de Bordeaux
Une belle ignorante, à la bouche savante
Fit de moi un vrai Matelot

Vers le ciel je lève mon verre
Au plus vieux métier qui soit sur cette terre
Mes amis, portons tous un toast
Aux fallen women of the coast

Quand notre cœur est brisé
Notre moral écrasé
Elles nous refont une santé
Doctoresse en tendresse
Expertes en voluptés

Rendons grâce au grand créateur
Qui de la pute fut l’inventeur
Car si ce n’était pas de ça
Toi et moi on s’rait pas là!

Je débouche un de ces grands crus
Pour celles qui donnent du cœur à ceux qui n’ont plus
Et quand j’aurai la corde au cou
J’aurai encore le goût de vous!

Les trois orfèvres

Trois orfèvres à la St-Éloi
S'en allèrent diner chez un autre orfèvre
Trois orfèvres à la St-Éloi
S'en allèrent diner chez un bon bourgeois
Ils ont baisé toute la famille
La mère aux nichons, le père au cul, la fille au con

Relevez, belle, votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie les fesses
Relevez, belle, votre blanc jupon
Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie le con

La servante qui avait tout vu
Leur dit : "Foutez-moi votre pine aux fesses"
La servante qui avait tout vu
Leur dit : "Foutez-moi votre pine dans l'cul"
Ils l'ont baisée sur une chaise
La chaise a cassé, ils sont tombés sans débander

Les orfèvres non contents de ça
Montèrent sur le toit pour enculer minette
Les orfèvres non contents de ça
Montèrent sur le toit pour enculer le chat
Chat, petit chat, tu me grafignes
Petit polisson, tu m'égratignes les roustons

Les orfèvres chez un pâtissier
Entrèrent pour s’offrir quelques friandises
Les orfèvres chez le pâtissier
Par les marmitons se firent enculer
Puis en voyant leur vit plein de merde
Ils ont bouffé ça en guise d'éclair au chocolat

Les orfèvres au son du canon
Se retrouveront tous à la frontière
Les orfèvres au son du canon
En guise de boulets, lanceront des étrons
Bandant tous ainsi que des carmes
À grands coups de vits, repousseront les ennemis

Le gendarme de Redon

Il était un gendarme, gendarme de Redon (bis)
Qui n’avait pas l’audace de p’loter des nichons

Et ron et ron, ma lurette!
Et ron et ron, ma luron!

Qui n’avait pas l’audace de p’loter des nichons (bis)
Une belle lui dit : "Commence par les talons"

Et tu remonteras de la cuisse au cuisson

Mais la garce qu’était chaude, mit d’la poix à son con

Et quand il la baisa, y s’colla les roustons

"Si tu veux les ravoir, faut payer la rançon"

Cent écus pour ta pine, autant pour chaque rouston

Si tu ne les payes pas, nous te les couperons

Ils serviront d’enseigne à la porte d’un boxon

Et les passants diront: "Voilà les couilles d’un con!"

À l’auberge de l’écu

Dans notre ville est venu (bis)
Un fameux joueur de luth (bis)
Pour attirer la pratique
Il a mis sur sa boutique
C’est ici qu’pour un écu
On apprend à jouer de l’épinette
C’est ici qu’pour un écu
On apprend à jouer du...

Trou la la, trou la la
Trou la, trou la, trou la laire
Trou la la, trou la la
Trou la, trou la, trou la la

Toutes les filles de Paris
De Montmartre à Saint Denis
Ont vendu leurs chemisettes
Leurs jarretières, leurs collerettes
Pour avoir un p’tit écu
Pour apprendre à jouer de l’épinette
Pour avoir un p’tit écu
Pour apprendre à jouer du...

Une jeune fille se présenta
Qui des leçons demanda
"Ah! Que ces leçons sont bonnes
Il faudra qu’on m’en redonne
Tenez, voilà mon p’tit écu
Pour apprendre à jouer de l’épinette
Tenez, voilà mon p’tit écu
Pour apprendre à jouer du..."

Une vieille aux cheveux gris
Voulut en tâter aussi
"Par la porte de derrière
Faites-moi passer la première
Tiens, voilà mon vieil écu
Pour apprendre à jouer de l’épinette
Tiens, voilà mon vieil écu
Pour apprendre à jouer du..."

"Vieille, retournez-vous-en
Et reprenez votre argent
Car ce n’est pas à votre âge
Qu’on entre en apprentissage
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer de l’épinette
Vous avez trop attendu
Pour apprendre à jouer du..."

La vieille en s’en retournant
Marmonnait entre ses dents
"Ah ! Vous me la baillez belle,
De me croire encore pucelle.
Voilà cinquante ans et plus
Que je sais jouer de l’épinette
Voilà cinquante ans et plus
Que je sais jouer du..."

La morale de ceci
Je vais vous la dire ici
C’est quand on est jeune et belle
Qu’il n’faut pas rester pucelle
Faut profiter d’son écu
Pour apprendre à jouer de l’épinette
Faut profiter d’son écu
Pour apprendre à jouer du...

La gigue du cul

La gigue du cul, En revenant de Nantes,
La gigue du cul, En revenant de Nantes,
Passant par Montaigu, la gigue, la gigue,
Passant par Montaigu, la gigue du cul!

Je rencontre une belle,
Qui dormait le cul nu

Je bande mon arbalète,
Et j'lui fous droit dans l'cul

La belle se réveille,
Crie "J'ai le diable au cul!"

Non ce n'est pas le diable,
Mais un gros dard poilu

Qui bande et qui décharge,
Et qui t'en fout plein l'cul

Puisqu'il y est qu'il y reste,
Et qu’il n'en sorte plus

Il était une bergère

Il était une bergère
Et ron, et ron, petit patapon,
D'humeur assez légère
Qui aimait les garçons ron, ron,
Bien plus que ses moutons

Un jour près d'une rivière
Et ron, et ron, petit patapon,
Voyant son ami Pierre
Elle quitta son jupon ron, ron,
Et son p'tit pantalon

Le garçon plein de fièvre
Et ron, et ron, petit patapon,
Se pourléchant les lèvres
S'approcha l'air fripon ron, ron,
Pour tâter son chaton

La bergère peu sage
Et ron, et ron, petit patapon,
Entrouvrit son corsage
En disant au garçon ron, ron,
"Embrasse mes tétons"

Puis elle ouvrit les cuisses
Et ron, et ron, petit patapon,
Afin qu'le garçon puisse
Caresser sans façon ron, ron,
Le duvet d'son chaton

"Donne ta main, dit-elle
Et ron, et ron, petit patapon,
J'aime la bagatelle
Caresse-le, sinon sinon
Tu auras du bâton"

Il n'y mit pas la patte
Et ron, et ron, petit patapon,
Il n'y mis pas la patte
Il y mit le menton, l'cochon!
Il y mit le menton

Et le long d' la rivière
Et ron, et ron, petit patapon,
Retentit cette prière
"N'arrête pas, c'est bon, très bon!
Une minette au chaton, c'est bon!
Nous recommencerons, c'est bon, c'est bon!"

Tape ta pine contre mon con

En revenant de la foire
De la foire à Charenton
J'ai rencontré trois fillettes, tape ta pine
Trois fillettes et trois garçons, tape ta pine contre mon con

J'ai rencontré trois fillettes
Trois fillettes et trois garçons
Les gars leur comptant fleurette, tape ta pine
Les filles disaient aux garçons, tape ta pine contre mon con

Si vous n'étiez point si bêtes
Vous soulèveriez nos jupons

Vous y verriez une bête
Point plus grosse qu'un hérisson

Dont les poils sont bien moins raide
Et aussi beaucoup moins long

Enfoncez vos pine bien raide
Enfoncez les bien à fond

Les couillons restent à la porte
Et dansent le rigodon

À celui qui leur demandent
Que faîtes-vous là couillons?

Nous attendons notre maître
Qu'est rentré dans sa maison

Il y est entré bien raide
Il en sortira couillon!

Le petit panier

L’autre jour je m’y promène, tout le long de mon jardin
J’aperçois la Philomène, qui dormait là doucement
Tout doucement je lui ai pris
Son, son, son,son joli, son p’tit, son,
Tout doucement je lui ai pris
Son petit joli panier
Son joli petit panier

Quand la belle s’y réveille, elle me traite d’insolent
Quand la belle s’y réveille, elle me traite d’insolent
Pourquoi me l’avez-vous donc pris
Mon, mon, mon, mon joli, mon p’tit, mon,
Pourquoi me l’avez-vous donc pris
Mon petit joli panier
Mon joli petit panier

Mais ne dite rien la belle, je suis fils de marchand
Quand j’achète la marchandise, je la paye argent comptant
Et je te l’aurais bien payé
Ton, ton, ton, ton joli, ton p’tit, ton,
Et je te l’aurais bien payé
Ton petit joli panier
Ton joli petit panier

Mon panier n’est pas à vendre, ni pour or ni pour argent
C’est un objet que ma mère, m’a recommandé souvent
Elle m’a souvent recommandé
Mon, mon, mon, mon joli, mon p’tit, mon,
Elle m’a souvent recommandé
Mon petit joli panier
Mon joli petit panier

N’écoutez pas votre mère, c’est une vieille de cent ans
Et quand elle avait votre âge, elle à dû en faire autant
Elle n’a pas toujours conservé
Son, son, son, son joli, son p’tit, son,
Elle n’a pas toujours conservé
Son petit joli panier
Son joli petit panier

Si ma mère était volage, moi j’veux pas en faire autant
Je veux rester fille sage, jusqu’à l’âge de vingt ans
Mais après mes vingt ans passé
Mon, mon, mon, mon joli, mon p’tit, mon,
Mais après mes vingt ans passé
Mon panier oui vous l’aurez
Mon panier oui vous l’aurez
Mon panier oui vous l’aurez
Mon panier oui vous l’aurez